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Sommes-nous encore libres de protéger la vie ?
La Fédération des associations familiales catholiques en Europe contre le droit à l’avortement
La Fédération des associations familiales catholiques en Europe, FAFCE, a adressé une lettre ouverte à l’attention du Président de la République française Emmanuel Macron, réagissant à son discours au Parlement européen marquant le début de la présidence française du Conseil de l’Union européenne. Le Président français a affirmé vouloir actualiser la Charte des droits fondamentaux, en y consacrant un pretendu droit à l’avortement.
La FAFCE a soulignée les contradictions intrinsèques au sein des propos du Président français :
« Si d’un côté vous parlez d’un « Etat de droit qui est existentiel de notre Europe », vous proposez d’un autre côté d’inscrire dans la Charte des droits fondamentaux une pratique qui est illégale dans certains États membres de l’Union Européenne. De même, vous soulignez, à juste titre, que cette Charte a consacré « l’abolition de la peine de mort partout dans l’Union », mais vous souhaitez néanmoins reconnaître comme droit fondamental une pratique considérée par de nombreux concitoyens comme une violence fatale faite à nos membres les plus vulnérables.
La reconnaissance d’un prétendu droit à l’avortement serait de surcroît en contradiction flagrante avec la Charte elle-même, qui consacre dès ses deux premiers articles l’inviolabilité de la dignité humaine et le droit à la vie ».
La Fédération des associations familiales catholiques en Europe a également faite part de ses inquiétudes « face au rétrécissement des espaces de liberté pour tous ceux qui, en accord avec la science, croient que la vie humaine commence dès la conception ». C’est à se demander, selon la FAFCE, si nous devrions « craindre que des limites seront posées à la liberté de prendre nos responsabilités par rapport à une vie naissante, en accompagnant les mères et des familles en difficulté ».
La FAFCE invite le Président français à ne pas instrumentaliser ce semestre européen « à des fins politiques et idéologiques ». « Nous vous invitons à travailler pour le bien commun de nos peuples, de nos familles et de nos enfants, qui sont l’avenir de l’Europe. Notre Fédération, avec toutes les personnes de bonne volonté, se met au service des institutions pour travailler ensemble de manière constructive, dans le respect des principes de subsidiarité et de proportionnalité. Si ces bases communes manquent, les mots valeurs et démocratie qui vous sont chers seront vidés de leur sens ».
La FAFCE avait déjà regretté début janvier l’absence de la famille au sein des priorités de la présidence française de l’UE. Cette prise de position du Président français ne fait que le confirmer.
Vous pouvez lire l’integralité de la lettre ouverte sur le site web de la FAFCE.
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