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Une Rose d’or pour Notre-Dame Consolatrice des affligés

Le pape François remettra lui-même cette marque d’honneur lors de sa visite du 26 septembre.

La tradition remonte au Moyen Âge et est en lien avec le dimanche de Laetare, le dimanche de la mi-carême, célébré en ornements roses. Jusqu’au onzième siècle, les papes bénissaient en ce jour une clef d’or dans laquelle était fondu un peu de limaille des chaînes de saint Pierre. La clef était envoyée comme relique du premier Pape. Au onzième siècle, le pape Léon IX transforma cette clef en une rose d’or pour symboliser le Christ, « Fleur de la tige de Jessé » comme le nomme l’Ancien testament. La Rose d’or est aujourd’hui une des plus hautes distinctions honorifiques du Saint-Siège.

Concrètement, la Rose d’or a pris différentes formes au fil des époques. Toute simple dans les premiers temps, elle s’est vu ajouter feuilles et épines. Au départ unique, montée sur pied, la Rose est bientôt devenue bouquet. Certaines ont été agrémentées de pierres précieuses ou de petits réceptacles contenant un baume diffusant le parfum de la fleur. Citons par exemple la Rose d’or consacrée par Pie VII en 1819 pour être remise à l’impératrice Caroline Augusta, quatrième épouse de l’empereur François Ier d’Autriche. Le rosier, conservé à Vienne, mesure soixante centimètres de haut et compte treize roses, douze symbolisant les apôtres, la treizième contenant le parfum. Les roses offertes par le pape François sont revenues à des dimensions plus modestes !

Dans les premiers siècles, la Rose d’or était accordée principalement à des hommes ou des femmes en fonction de leurs vertus chrétiennes et des services qu’ils avaient rendus à l’Église. Isabelle de Bragance Orléans, princesse impériale du Brésil, a reçu une Rose d’or pour avoir aboli l’esclavage en 1888. Petit à petit les édifices religieux ont été privilégiés. Au vingtième siècle quelques personnalités avaient été distinguées, parmi lesquelles, en 1956, Charlotte, grande-duchesse de Luxembourg. Depuis le début du vingt-et-unième siècle, près d’une trentaine de roses ont été accordées, essentiellement à des églises ou à des sanctuaires. Notons toutefois que huit femmes ont reçu une Rose d’or, en février 2023.

Tout récemment, lors de sa visite à Vanimo, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le pape François a offert une Rose d’or à Notre-Dame de Luján, la sainte patronne de l’Argentine, un geste forcément très personnel, puisque le Saint-Père est argentin comme les missionnaires de la famille religieuse du Verbe Incarné qui vivent là. Dans quelques jours, Notre-Dame Consolatrice des affligés recevra également une Rose d’or des mains du Pape, et c’est tout notre diocèse qui en sera honoré.


Source : Ordres et décorations du Saint-Siège, Dominique Henneresse, Libreria Editrice Vaticana, 2019

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