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À Gasperich, une communauté plurielle réunie autour de sainte Thérèse

Les catholiques de rite maronite, byzantin ou romain ont fêté dans l’unité la Sainte Patronne de leur église.

On dit souvent que le Luxembourg est un pays « multi-culti ». Cette caractéristique se retrouve aussi dans l’Église catholique, et à Gasperich peut-être encore davantage encore que dans d’autres localités. En ce dimanche 28 septembre, fête de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, patronne de l’église de Gasperich, toutes les langues et toutes les communautés étaient réunies. Qu’ils soient de rite maronite, byzantin ou romain, de nationalité luxembourgeoise ou non, les très nombreux fidèles ont prié et chanté ensemble.

Chacun a eu à cœur de contribuer d’une manière ou d’une autre à la beauté de la journée. Fières de leur uniforme scout, les guides Europa Scouten ont fait une haie d’honneur aux reliques de sainte Thérèse, tandis que plusieurs chants maronites ou ukrainiens ont éclairé la célébration et que la chorale et les instrumentistes ont soutenu la prière de tous. Les lectures et les intentions de prière ont été l’occasion d’entendre de l’arabe, du luxembourgeois, de l’ukrainien ou du français. Les célébrants de toutes les communautés étaient également réunis autour du cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg : les pères Armel Otabela, Yves Olinger, Taras Bordiuk, Yuriy Holub et Albert Backes, assistés du sacristain Elias Sassine et d’une myriade de servants d’autel.

Dans l’église, où plus une chaise n’est libre, la lumière passe par les grands vitraux. Les très nombreuses familles parviennent tant bien que mal à canaliser l’énergie des plus petits. Au cours de son homélie, le Cardinal évoque bien sûr la figure de sainte Thérèse de Lisieux, cette jeune fille qui a vécu sa vie d’adulte entière recluse dans un monastère et qui n’en est pas moins devenue la Sainte Patronne des missions, aux côtés de saint François-Xavier qui, lui, est parti en Inde et en Extrême-Orient : « Nous avons besoin d’être une Église en mission. Sainte Thérèse peut nous donner un exemple. Elle était une femme de prière. Si nous sommes des hommes et des femmes de prière, nous sommes proches de Dieu et plus nous sommes proches de Dieu plus nous devenons des missionnaires. La mission se fait par le témoignage de votre vie. (…) Il y a beaucoup de pauvretés dans notre pays, mais la plus grande pauvreté c’est le manque de sens. Et pourtant c’est si facile. Il suffit d’aimer et la vie prend tout son sens. » Après la prière universelle, le père Armel présente les reliques de sainte Thérèse à l’assemblée pour un temps de vénération silencieuse. La communion des cœurs est sensible.

À l’issue de la célébration, la salle paroissiale a ouvert grand ses portes pour ce qui avait été annoncé, non sans humour, comme un « verre d’eau » et qui s’est avéré un festin marqué en particulier par de nombreuses spécialités libanaises. Chacun fait connaissance ou renoue les liens avec ses voisins. Après la communion dans la prière, la joie autour de la table. Ensemble, nous formons le Corps du Christ et ensemble nous participons à Sa Mission.

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