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Deux jours de célébrations au Centre Jean XXIII

Conférence, prière œcuménique, messe et moments de convivialité pour fêter les dix ans de la LSRS et son Saint Patron.

« Quand on fête son quatre-vingtième anniversaire, on regarde en arrière, mais quand on fête son dixième anniversaire on regarde en avant ! » s’est réjoui le cardinal Jean-Claude Hollerich au début de la messe de la fête de saint Jean XXIII, ce samedi 11 octobre, dans la chapelle du Grand Séminaire. Les amis fidèles de la Luxembourg School of Religion & Society étaient réunis pour rendre grâce pour les dix années écoulées et confier au Seigneur l’avenir de l’institut de recherche. Dans son homélie, l’archevêque de Luxembourg a insisté sur la nécessité du discernement : « le discernement est une affaire de cœur mais aussi de tête. Il ne peut se faire que quand il y a une réflexion profonde. Je remercie la LSRS de faire cela (…). Comme catholiques et chrétiens au Luxembourg nous sommes une minorité. Quand on est à l’écoute de l’Esprit Saint cette minorité devient une force missionnaire. La LSRS a pour mission d’être en dialogue avec la société, au Luxembourg, en Europe et dans le monde (…). Je suis extrêmement reconnaissant à la LSRS de faire cela, nous en profitons comme Église (…). Pour un enfant de dix ans, l’avenir reste ouvert. Il peut se définir, croître, faire des rencontres… (…) Je me réjouis de pouvoir être le témoin de ce qui est en train de se faire et de marcher ensemble, avec l’Esprit-Saint, à la suite de Jésus-Christ Notre Seigneur. »

La veille, la fin de la journée du vendredi a donné un parfait exemple de ce que réalise la LSRS. À 17 heures, dans la même chapelle, une cérémonie œcuménique a réuni trois confessions chrétiennes. Le Rev. Geoff Read, pasteur de l’Église anglicane, a d’abord évoqué la Siren Prayer, qui invite à prier pour la paix le premier lundi de chaque mois, à l’appel des sirènes qui sont testées à midi systématiquement ce jour-là au Luxembourg. Pas de paix sans justice et pas de justice sans paix, a-t-il insisté. Puis la Rev. Katja Soennecken, pasteur de l’Église luthérienne, qui revenait de Jérusalem, a donné un témoignage poignant de la situation en Terre Sainte alors que l’accord de cessez-le-feu venait à peine d’être conclu. Enfin, le Pr. Dr. Dr. Jean Ehret, directeur de la LSRS, a conclu ce temps de partage par la prière de saint François.

Tous se sont ensuite retrouvés pour une conférence donnée par le Dr. Bechara Khoury, président de l’Université Notre-Dame (Louaize, Liban) et prêtre maronite. La réflexion portait sur les chrétiens au Moyen-Orient, sous l’angle du rôle de l’enseignement supérieur catholique. En introduction, le Pr. Ehret a passé en revue les grands moments de la jeune vie de la LSRS, du choix de son nom et de son logo, l’esperluette qui le caractérise, ce & qui crée des liens, à son rôle actuel, centré sur la recherche. « La LSRS forme des doctorants et des post-doctorants, a-t-il rappelé. Notre forme de travail est le laboratoire et parfois je me demande s’il ne faudrait pas appeler cela plutôt les ateliers. Les sujets sont abordés par des chercheurs de différentes disciplines, compétents, bienveillants et intègres, dignes de confiance. » Puis le directeur a rendu hommage à ses acolytes, Monique Kemp, secrétaire générale de la LSRS, et le dominicain Prof. Dr. habil. Alberto Fabio Ambrosio, avant de conclure : « Je suis heureux de faire ce boulot. C’est une grâce et je rends grâce pour cela. »

Avant de laisser la parole au conférencier, les violoncelles de Judith Lecuit et Maria Kulowska, de l’Orchestre de Chambre du Luxembourg, ont installé dans la salle le juste climat de concentration. « Nous partageons une seule mission, a commencé le Dr. Khoury : comment faire un monde meilleur ? » Puis l’universitaire formule deux hypothèses : l’enseignement supérieur catholique est un instrument stratégique pour la paix et ces institutions catholiques contribuent à ouvrir des horizons d’espérance. Mais l’enjeu crucial un peu partout au Moyen Orient est la survie des communautés chrétiennes. « Notre rôle dans l’éducation est aussi d’offrir des raisons concrètes aux jeunes de rester dans cette région ». Par son accueil d’un fort pourcentage d’étudiants non chrétiens (40% en moyenne au Liban), l’enseignement supérieur catholique agit comme un ciment entre les communautés. « Les campus sont des ateliers de coexistence » remarque le père Khoury qui termine son intervention par une citation : « Le pape Jean-Paul II a dit que le Liban est plus qu’un pays, il est un message. Il est plus que cela encore. Il est un laboratoire pour exporter la coexistence à l’extérieur et être le sel de la terre. »

Prière de saint François d'Assise

Seigneur, faites de moi un instrument de paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu’à consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.

Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en s’oubliant soi-même que l’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite à l’éternelle vie.

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