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Petit-déjeuner autour de cinq femmes, signes d’Espérance pour l’Église

La commission Fra an der Kierch a réuni une quarantaine de participantes pour une matinée chaleureuse, spirituelle et exclusivement féminine

Dans la salle-à-manger lumineuse de la Maison des Franciscaines, avenue Gaston Diderich, elles sont une quarantaine à se retrouver ou à faire connaissance dans la bonne humeur d’un petit-déjeuner partagé. Ces femmes de tous âges et de toutes conditions ont répondu à l’invitation de la commission diocésaine Fra an der Kierch et sont venu vivre un moment d’amitié chrétienne autour du thème « Les femmes : signes d’Espérance pour l’Église à Luxembourg ».

Se réjouissant de cette « belle initiative », le chanoine Patrick Muller, vicaire général, s’est joint à elles pour une tasse café, avant de devoir se rendre à la messe célébrée au Centre Jean XXIII pour la fête du saint Patron du lieu et les dix ans de la Luxembourg School of Religion and Society. « C’est une belle coïncidence que vous vous réunissiez en ce jour de la saint Jean XXIII. Avant Jean XXIII, peut-être que les femmes étaient moins actives dans l’Église. » Les présentes savent bien que leur rôle est essentiel, et qu’il faut prier pour elles. Ce qu’elles font avant de démarrer la réunion, en s’inspirant d’un poème de Pascale Anglès : « Les femmes, que serait l’humanité sans leurs chants, leurs bras aimants. Elles bercent les enfants, les consolent. Toutes ne sont pas mères, mais toutes enfantent la vie à leur manière (…). Prions pour elles. Pour celles qui se battent, qui aiment, qui espèrent. Pour toutes ces femmes, piliers de la terre. »

Le petit-déjeuner rangé, le groupe se déplace dans une grande salle qui permet de s’asseoir en rond autour du visage du Christ. Sans quitter leur place dans le rond, chaque intervenante prend la parole. Toujours, l’humour est là et les rires fusent, mais les témoignages sont forts et font réfléchir. Sœur Danièle Faltz, soeur de la Doctrine chrétienne qui a dirigé l’École privée Fieldgen pendant de nombreuses années, insiste sur la nécessité d’accompagner les jeunes, de les aider à traverser leurs déceptions. « Nous devons transmettre à nos jeunes que l’argent ne rend pas heureux et que le monde est beau ! ». Puis Marie-Josée Franck, vice-présidente de la Fondation pour la Vie Naissante, raconte l’histoire d’une jeune fille de quatorze ans, enceinte, qui a choisi de garder son bébé. « Aujourd’hui, dix ans après, elle travaille, et cette année elle a épousé le père de son enfant ! C’est une histoire incroyable qui montre que tout est possible quand on a du cœur. ».

Ensemble, sœur Dorothee-Maria Lause et sœur Irène Bock, franciscaines de la Miséricorde de Luxembourg, ont évoqué leur vie religieuse et l’espérance qu’elles transmettent par le biais de la maison d’accueil. Chaque année, un voyage à Assise est organisé pour le personnel de la maison. Une manière de revenir à la source de ce qui anime la communauté et de faire découvrir cette source. Enfin, Lou Anzia-Ney est engagée auprès des réfugiés et membre de « Kierch am Duerf », une asbl engagée pour garder vivantes les communautés chrétiennes dans les villages, qu’il s’agisse d’entretenir les églises ou d’y proposer une offre spirituelle.

La matinée s’est terminée par une méditation proposée par Anastasia Bernet, pour laisser à chacune le temps d’assimiler la richesse des échanges.

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