Il y a cinq ans, les franciscaines missionnaires du Sacré-Cœur, qui avaient été à l’origine de la Scuola Materna Cattolica Internazionale, ont pris une retraite méritée dans leur couvent de Gemona, en Italie. La pandémie de covid avait malheureusement empêché toute célébration avant leur départ. C’est donc cinq ans plus tard, ce samedi 28 juin 2025, que les sœurs ont pu être remerciées officiellement, en présence de notre archevêque, le cardinal Jean-Claude Hollerich, de notre vicaire général, le chanoine Patrick Muller, et de nombreuses familles d’élèves, anciens et actuels.

Témoignages et discours se sont succédé, interrompus à intervalles réguliers par des scénettes interprétées par les petits élèves, pour témoigner du travail remarquable accompli par les franciscaines et célébrer le dixième anniversaire de l’encyclique Laudato si’. Puis les institutrices ont rendu hommage à leur directrice, Stéphanie Duval, très émue de l’attention de celles qu’elle surnomme ses « fées ». Fées qui ont été elles-mêmes remerciées par sœur Luciana Cividini, qui reste présidente honoraire de la Scuola.

De nombreuses familles d’anciens élèves étaient présentes. « L’atmosphère dans cette école est familiale et chaleureuse, explique la mère d’une élève. C’est très émouvant de voir les générations qui se succèdent. » Une adolescente se souvient des mois passés à la Scuola, à l’époque où il n’y avait encore que deux classes : « J’ai gardé des amitiés de cette époque-là, j’ai été très heureuse dans cette école. »

Michele Camposeo, diacre permanent de notre diocèse, nous a raconté : « Quand mes parents sont arrivés au Luxembourg, ils ne parlaient que l’italien et ils m’ont mis à la Scuola. J’ai grandi avec les sœurs. Au fil des années, l’esprit qu’elles ont insufflé à l’origine est resté le même. Je retrouve l’école avec le même plaisir à chaque fois que j’ai l’occasion de leur rendre service. »

Aujourd’hui trois sections, une en anglais, une en italien et une en français, réunissent 28 élèves. « Les trois années de maternelle sont mélangées dans chaque classe, explique une maman, et cela permet à chaque enfant d’aller à son rythme. »

Sur la pelouse du jardin de la résidence épiscopale, sous le regard paternel de Mgr Hollerich, les familles ont poursuivi la fête une partie de l’après-midi.