
Le pape François nous laisse près de mille nouveaux saints
La canonisation de Carlo Acutis devait être célébrée le 27 avril 2025, dimanche de la Miséricorde.
En ce deuxième jour des novemdiales, les neuf jours de deuil en l’honneur du défunt Pape, gardons au coeur un autre sujet de gratitude. Après avoir fait le point sur le synode, nous avons évoqué l’encyclique Laudato si’, dont les dix ans seront fêtés dans quelques jours. Aujourd’hui, nous voudrions vous parler des saints de François. Le pape François a canonisé près d’un millier de saints au cours de ses douze années de pontificat, parmi lesquels, en 2013, les 813 martyrs d’Otrante, catholiques italiens qui furent massacrés par les forces ottomanes en 1480 pour avoir refusé de renier leur foi. En 2014, François a canonisé ses prédécesseurs Jean XXIII et Jean-Paul II. Ce dernier avait institué en l’an 2000 le deuxième dimanche de Pâques comme dimanche de la Divine Miséricorde. Citons encore saints Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, sainte Mère Teresa de Calcutta, saint Francisco et sainte Jacinta, les petits voyants de Fatima, le saint pape Paul VI, saint John Henry Newman, grand théologien venu de l’anglicanisme, saint Charles de Foucauld.
Parmi les toutes dernières décisions de canonisations, Carlo Acutis (1991-2006) est un jeune italien mort à 15 ans d’une leucémie fulgurante. Il devait être canonisé ce 27 avril 2025, dimanche de la Miséricorde et cœur du pèlerinage jubilaire des adolescents. Sa canonisation nous dit quelque chose du pape François. Tout au long de son pontificat, alors qu’il était déjà âgé, François a développé une relation très proche avec la jeunesse. Cela c’était vu dès les JMJ de Rio, en 2013, quand le Pape disait : « La foi en Jésus n’est pas une plaisanterie, c’est une chose très sérieuse. C’est un scandale que Dieu soit venu se faire l’un de nous. C’est un scandale qu’il soit mort sur une croix. C’est un scandale : le scandale de la Croix. La Croix continue à faire scandale. Mais c’est l’unique chemin sûr : celui de la Croix, celui de Jésus, celui de l’Incarnation de Jésus. S’il vous plaît, ne « passez pas au mixeur » la foi en Jésus-Christ. Il y a le mixé d’oranges, il y a le mixé de pommes, il y a le mixé de bananes, mais s’il vous plaît ne buvez pas de « mixé » de foi. La foi est entière, elle ne se passe pas au mixeur. C’est la foi en Jésus. C’est la foi dans le Fils de Dieu fait homme, qui m’a aimé et est mort pour moi. Alors : mettez le bazar ; ayez soin des extrêmes de la population, que sont les personnes âgées et les jeunes ; ne vous laissez pas exclure et qu’on n’exclue pas les personnes âgées. »
La « génération pape François » a reçu cet appel à la cohérence, à la radicalité.
Merci, pape François.
Ce dimanche soir, retrouvons-nous à la cathédrale à 18 heures pour la messe d’action de grâce célébrée par Mgr Leo Wagener, évêque auxiliaire, à la cathédrale de Luxembourg.
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